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Channel: EMMILA GITANA
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LE COLLOQUE DES ANGES...Extrait

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"Il dormait encore
Elle lui chuchota dans l'oreille
"Que jamais la voix de l'enfant
En toi ne se taise, qu' elle tombe
Comme un don du ciel offrant
Aux mots desséchés l'éclat de son
Rire, le sel de ses larmes, sa toute-
Puissante sauvagerie."

" L'ange se tourna vers moi et me dit :

Fais éclater le présent
Découvre le miracle de l'aube
Fracturant la noirceur de la nuit
Fais danser les lettres
Et les voyelles amoureuses

Fais chanter les mots
Pour qu'ils deviennent des oiseaux "

 

 

! DIAMON~11

 

 

 

 MARC ALAIN OUAKNIN

Editions Fata Morgana, 1995

 

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! DIAMON~11

 

don smith photo

 Don Smith Photography

 


LE MAÎTRE DES LIENS INALTERABLES...Extrait

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« Si un ange venait visiter mon jardin intérieur et me demandait quel cadeau je souhaiterais recevoir dans l’instant, je ne lui demanderais ni la fortune ni la réalisation immédiate de mes rêves les plus fous ou de mes vœux les plus chers.

Non.

Je veux garder intact tout le palpitant de la vie !

Que les choses  ne soient écrites à l’avance, ni servies toute faites, ni accomplis hors de ma présence et de mon libre arbitre.

Ce que je demanderais se sont des graines.

Des graines d’émerveillement.

Et qu’il en sème partout en abondance, qu’elles envahissent tout mon jardin intérieur,

jusqu’à placé en moi des désirs à ne plus savoir qu’en faire, des attentes de fraternité aiguës comme la soif,

des élans de réconciliation d’une folle audace,

des paris sur l’avenir que personne n’aura osé faire avant moi.

Je deviendrais herboriste du bon Dieu, je ferais des décoctions d’émerveillement,

je composerais des parfums réenchanteurs,

des onguents et baumes réparateur pour apaiser, guérir et bien cicatriser ;

j’introduirais d’irrépressibles poudres de rires pour les cœurs mélancoliques,

des lotions spéciales de confiance pour ceux qui n’y croient plus !

Je deviendrais saltimbanque de la joie de vivre !

On me prendrait pour un bonimenteur en me voyant disqualifier les plaisirs multiples après lesquels chacun court,

pour inviter à célébrer l’Unique la noble cause ou le grand amour. »

 

! DIAMON~11

 

 

FRANCOIS GARAGNON 

 

 

! DIAMON~11

 

 

NATURE9

VOEUX

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« Pour la nouvelle année. Je vis encore, je pense encore : je dois encore vivre, car je dois encore penser. Sum, ergo cogito ; cogito, ergo sum. Aujourd'hui, chacun ose exprimer son vœu et sa pensée la plus chère : soit ! Je veux donc dire moi aussi ce qu'aujourd'hui je me souhaitais à moi-même et quelle pensée a cette année été la première à traverser mon cœur – quelle pensée doit être le fondement, la garantie et la douceur de toute pensée à venir ! Je veux toujours plus apprendre à voir la nécessité dans les choses comme le beau – ainsi serai-je l'un de ceux qui rendent belles les choses.

Amor fati : que cela soit à présent mon amour ! Je ne veux mener aucune guerre contre le laid. Je ne veux pas accuser, je ne veux pas même accuser les accusateurs. Que détourner le regard soit mon unique négation ! Et, en tout et pour tout, et en grand : je veux, en n'importe quelle circonstance, n'être rien d'autre que quelqu'un qui dit oui. »

 

 

! DIAMON~11

 

 

 FRIEDRICH NIETZSCHE

 

 

! DIAMON~11

 

 

rose trans

VOEUX...

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Je vous souhaite de souhaiter.
Je vous souhaite de désirer.
Le bonheur, c’est déjà vouloir.

Comme en droit pénal, l’intention vaut l’action.
Le seul fait de rêver est déjà très important.

Je vous souhaite des rêves à n'en plus finir et l'envie furieuse d'en réaliser quelques uns. Je vous souhaite d'aimer ce qu'il faut aimer et d'oublier ce qu'il faut oublier.

Je vous souhaite des passions.
Je vous souhaite des silences.
Je vous souhaite des chants d'oiseaux au réveil et des rires d'enfants.

Je vous souhaite de respecter les différences des autres, parce que le mérite et la valeur de chacun sont souvent à découvrir.
Je vous souhaite de résister à l'enlisement, à l'indifférence et aux vertus négatives de notre époque.

Je vous souhaite enfin de ne jamais renoncer à la recherche, à l'aventure, à la vie, à l'amour, car la vie est une magnifique aventure et nul de raisonnable ne doit y renoncer sans livrer une rude bataille.

Je vous souhaite surtout d'être vous, fier de l'être et heureux, car le bonheur est notre destin véritable.

 

 

! DIAMON~11 

 

 

JACQUES BREL

 

 

 

! DIAMON~11

 

 

mohamed jaamati10,

Oeuvre Mohamed Jaâmati

ERNEST PEPIN...Extrait

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Le jour m’a prêté ses lèvres
Ses paroles d’araignée au fil lent
Il m’a dit de chanter
Jusqu’à remonter le courant de l’an neuf
Il m’a dit
De convier les pierres au jeu de l’oracle
Pour te souhaiter une belle et bonne année
Et mon chant bêche l’espace
Remue toute la bonté du monde.

...


Si nous existons
C’est que le possible existe
Bruissant de nous-mêmes
Furieux de nos défaites passées
Battant inlassable le tambourin du bonheur
Et l’année qui s’en vient remplie de tous mes voeux
T’appelle à fleurir la branche du soleil
A deviner la voyance du temps
A aimer la poussière qui devient fleur
A te donner des ailes pour qu’existe le ciel

 


! DIAMON~11

 

 


ERNEST PEPIN

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! DIAMON~11

 

 

Katia Chausheva Photography6 ,

Katia Chausheva Photography

AUTRES MESURES...Extrait

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CON TENEREZZA
(avec tendresse)

 


A petits pas qu'importe !
De l'autre côté
le temps ne presse plus.
De l'autre côté
l'instant ne leurre plus.

Le voyage ne finit pas
de désarticuler
qu'importe le pas.

Marcheur immobile
dans l'eau qui emporte
malgré soi
vers l'irrésistible..

Oeillade des feux
nuits où les rêves
prennent corps et nous écrasent
de tendresse
le marcheur loin des voies
qui se dupliquent
ne sait quoi butiner
le temps qui se ramasse
et reste dans l'angle mort
le désir défiant le silence
ou cet infime frémissement
que le vent porte
avec l'averse ?

Magie des voix pierreuses
des impulsions muettes
des mots archivés
à peine offerts.

Magie des fièvres de louves…

 

 

! DIAMON~11

 

 

 

 

AGNES SCHNELL

 

 

 

! DIAMON~11

 

 

Benjamin Matthew Victor,,,

Oeuvre Benjamin Matthew Victor

2020....!!!

VOUS SOUHAITER...

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Je ne peux que vous souhaiter, seulement vous souhaiter...

et formuler des vœux, car leurs réalisations vous appartient;

de vous respecter dans chaque instant de vie,

de vous entendre dans chaque décision,

de vous aimer dans chaque choix,

de vous respecter dans vos sentiments, dans vos contradictions,

dans chacun des gestes de votre quotidien,

dans les échanges et les rencontres,

dans l'imprévisible de l'existence;

de vous respecter dans votre ouverture,

dans vos découvertes et votre quête,

dans vos errances et vos envols,

dans l'appel vers de nouvelles naissances;

de vous accueillir dans vos possibles,

de vous dynamiser dans la transformation des rêves en projets;

de vous respecter dans vos positionnements, dans chaque parole,

dans vos messages;

de vous rejoindre au plus profond dans ce que vous allez transmettre

ou amplifier de vous en vous.

Et vous dire plus simplement que c'est dans ce respect vigilant

de vous même, dans la pratique fervente de votre cohérence

interne, que vous grandirez et croîtrez.

Pour respecter le divin qui est en vous.

Pour aller dans le sens de votre vocation profonde qui est de

tendre vers plus d'humanitude, vers plus d'Amour et vers plus

d'absolu.

Vous deviendrez alors des passeurs, des transmetteurs de Vie,

des artisans d'espérance, des levains de soleils, car vous allez

rayonner plus vif que jamais.

Merci à vous d'oser tous ces respects de vous, et d'en prolonger

les vibrations, les énergies et la lumière dans chacune de vos

rencontres...

 

 

! DIAMON~11

 

 

JACQUES  SALOME

 

 

! DIAMON~11

 

 

salome


AUX OUBLIES DE LA START-UP NATION, IL NE RESTE QUE LA RUE - VINCENT LINDON

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 Dans la rue, on m'arrête souvent. « Oh, je vous adore ! Merci pour ce que vous êtes, merci pour ce que vous faites. » Ils s'adressent sans doute au maître-nageur de « Welcome » qui vient en aide aux migrants. A moins qu'ils ne parlent au vigile de « La loi du marché» indigné par la façon dont on traite les précaires. Ou peut-être au syndicaliste de « En guerre », qui finit par s'immoler par le feu, sacrifice ultime sur l'autel de l'inégalité.

 

Les passants aussi me donnent le beau rôle : je ne suis aucun de ces héros, mais j'ai choisi de les incarner. Parfois, il s'ensuit un dialogue. J'écoute ces récits de vies souvent difficiles, invivables, même si je sais qu'ils s'adressent plus à mes personnages qu'à moi-même. Problèmes d'accès aux soins médicaux, de scolarisation des enfants, d'hébergement des personnes âgées, d'hébergement tout court, d'emploi, de tout, partout. Toujours, le même sentiment, celui d'un abandon extrême, sournois, toujours contesté mais toujours plus tangible, : qu'est devenu l'Etat puissant et protecteur d'antan ? Qu'est-il arrivé au service public, jadis objet de fierté, aujourd'hui ruiné, rogné, raillé ? Ses activités rentables ont été privatisées. Ainsi le gaz, l'eau, le rail, le téléphone, les autoroutes ont-ils été, partiellement ou en totalité, vendus à l'encan.

 

 

 

Comment nos décideurs peuvent-ils dormir la nuit ?

 


Dans les secteurs qu'il contrôle encore, l'Etat semble avoir renoncéà l'exigence de qualité qui constituait l'essence du modèle français. De l'hôpital au bord de la rupture à l'enseignement sous tension permanente, le système fait eau de toutes parts, noyant les plus faibles. Comment nos décideurs peuvent-ils dormir la nuit ? Ont-ils oublié que rien n'est plus précieux que la santé ? Ne savent-ils plus que l'école est l'outil indispensable d'ouverture sur le monde, où l'on apprend à nos enfants à discerner le bien du mal, le juste de l'inéquitable ? Ne voient-ils pas la catastrophe qui s'avance, qui pourrait bien les menacer eux aussi, l'histoire nous ayant appris que, parfois, les peuples les mieux soumis décapitent leur roi ?

 

Les privatisations au profit de quelques-uns, qui ont déjà tout, les privations pour tous les autres, qui ont déjà rien. A ce diptyque se résume l'action des gouvernements qui se sont succédé depuis trois ou quatre décennies, toutes couleurs partisanes confondues. Et toute honte bue.

 

Bien plus que l'effet d'un seul homme, aussi brillant soit-il, c'est cette continuité de l'action, longtemps dissimulée par des postures antagonistes, qui a dévasté le paysage politique, en France et ailleurs. Partout ou presque, les citoyens désertent les urnes ou s'égarent dans des votes inutiles. Aux oubliés de la start-up nation, il ne reste que la rue pour dire leur colère ou leur désespoir. Dans la rue, l'Etat retrouve de sa vigueur : instructions inflexibles à sa police, lourdes condamnations par sa justice.

 

 

 

Pour agir...

 


D'un saltimbanque, personne ne peut attendre une solution miracle. Sans surprise, je n'en ai pas.

 

Pour agir malgré tout, j'ai dû emprunter d'autres voies, parallèles, plus étroites. Libre, n'ayant ni maîtres à servir, ni normes comptables à respecter, j'ai saisi une opportunité de terrain, un engagement associatif ou ma petite notoriété peut être utile, et où toutes les bonnes volontés sont les bienvenues.

 

Pour agir, j'ai choisi l'association « Un rien c'est tout » qui porte au quotidien les valeurs humanistes qui sont les miennes depuis l'enfance.

 

Pour agir, j'ai simplement écouté Winston Churchill : « On vit de ce que l'on obtient, mais on construit sa vie sur ce que l'on donne. »

 

 

 ! DIAMON~11

 

 

VINCENT LINDON

https://www.lesechos.fr/…/ledito-contrepoint-de-vincent-lin…

 

 

! DIAMON~11

  

COLETTE ...Extrait

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« En tant d’années je n’ai jamais renoncéà ce que la dernière heure de l’année suspendît dans l’air, en signe de prodige et de « temps arrêté», une fleur de givre dont notre seule imagination enfantine fixa, autrefois, le dessin simple et précis. Elle est pareille pour la corolle à une rosacée, sœur de l’églantine et de la fleur du pommier. Comme une sirène sur sa queue, elle se tient debout sur sa tige qui se retourne avec grâce, une seule grosse feuille latérale fait songer, large et charnue, à la langue du chien haletant, et toute la plante brille d’un feu non point fixe mais palpitant, blanc et émietté. Je ne compte pas sur des mots pauvres pour vous la rendre visible, aussi bien elle s’éteint avec la première minute de l’année nouvelle. Sans doute elle vient pour attester que d’une enfance heureuse quelque chose survit, et qu’un présent âpre ne saurait faner l’avenir. » 

 

! DIAMON~11

 

 

COLETTE

 

 

! DIAMON~11

 

Fleur_de_givre

 

 

LES COULOIRS DU RÊVE

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C'est par ici,

par les couloirs magiques de la nuit

que reviennent vivants les morts bien-aimés,

la grand-mère de Proust ou mon père,

les villes perdues, Oran, Osnabrück,

plus belles que jamais dans la distance où le rêve les retient,

c'est ici que les aveugles luttent en s'échangeant,

es-tu moi?

es-tu mon frère?

Ici même c'est l'autre monde,

on y est sans effort, en fermant les portes des yeux.

Ici, chez le Rêve, la mort devient ce qu'elle est :

une séparation seulement presque interminable,

interrompue par des retrouvailles brèves et extatiques,

dans une rame de métro ou dans un train.

Les voix s'échappent du silence.

Ici même c'est l'autre musique.

Écoutez !

Sommes-nous dehors?

Sommes-nous dedans?

Vous rêvez.

Continuez à vous laisser rêver.

Il n'y aura pas de fin.

 

 

! DIAMON~11

 

 

HELENE CIXOUS

 

 

! DIAMON~11

 

 

CIXOUS2

LAPIDAIRE...Extrait

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Tu gardes en toi
le sceau des fougères et des prêles,
le calque des écorces, étant
paume ouverte du temps
mémoire des ruches de la vie
où bourdonne encore en nos doigts
l'enfance des reptiles.

 

! DIAMON~11

 

 

JACQUES LACARRIERE

 

 

! DIAMON~11

 

ah

 

 

PIERRES

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Pierres amoncelées, pierres éparpillées.
La terre elle-même jadis a dû choisir
Rassembler ses enfants ou bien les disperser aux quatre vents
Enfants des quatre vents les pierres et les montagnes.
Sur la houle figée des versants,
Chaque pierre est balise immobile
Écume pétrifiée de la mémoire des glaces.
Ayons toujours en vue l'humilité des pierres.
Lourdes ou légères, denses ou friables,
Elles demeurent indifférentes aux joies,
Insensibles aux remords,
Étrangères à tout ressentiment.
C'est pour cela qu'elles font toujours partout cortèges
Aux pentes comme aux gouffres
Aux chemins comme aux cimes
Aux neiges comme aux vents.
Elles sont parures des solitudes
Et parements des altitudes
Demeurer là où le sort les a jetées ou rejetées
Et résister au temps est leur unique but.
Ayons toujours en tête la patience des pierres.

 

 

! DIAMON~11

 

 

JACQUES LACARRIERE

 

 

! DIAMON~11

 

 

chaos

MOTS DE SILENCE

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Il existe des mots par toujours sages

Qui vertigent sur le rebord du monde

Des mots qui ne sont pas encore des mots

Mots de douleur et mots de douceur

Mots de silence

Pour mieux traverser l’incendie de la nuit

 

 

Il existe des mots

 Qui n’ont jamais été prononcés

Des mots qui attendent la bouche

Des mots qui attendent le souffle

Des mots qui peut-être

Ne verront jamais le jour…

 

 

Il existe des mots de passage

Des mots qui donnent la vie

Et les mots qui donnent la mort

Sans oublier

Les mots naufragés, les mots blessés

Qui n’arrivent plus à parler

Les mots étrangers qui recherchent l’hospitalité

 

 

Il existe des mots sans bagage

Ce sont mes préférés

Ils accompagnent mon errance

Ivres de lumière, livres de prière

Paroles de feu

Paroles de papier

Paroles embrasées

Messe de nos lèvres enflammées

 

 

! DIAMON~11

 

 

MARC ALAIN OUAKNIN

 

 

! DIAMON~11

 

PETALES MOTS

INCENDIES....NOTRE MONDE SE MEURT

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" Maintenant, on pourrait presque enseigner
aux enfants dans les écoles comment la planète va mourir, non pas comme une probabilité mais comme l’histoire du futur.
On leur dirait qu’on a découvert des feux,
des brasiers, des fusions que l’homme avait allumé et qu’il était incapable d’arrêter.
Que c’était comme ça, qu’il y avait des sortes
d’incendies qu’on ne pouvait plus arrêter du tout.
Le capitalisme a fait son choix: plutôt ça que de perdre son règne."

 

 

! DIAMON~11

 

 

 MARGUERITE DURAS

Entretien , Le Matin, 4 Juin 1986

 

 

! DIAMON~11

 

KANGOUROU6

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KOALA3

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australie2

Incendies, Australie 2019-2020


CORINNE GRANDEMANGE...Extrait

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Quand il faudrait suspendre le souffle devant le magique éphémère - quand il serait urgent de sursoir pour rassembler les cœurs figés - quand le feu et la glace marchent ensemble la tête à l’envers - quand les oiseaux chantent en janvier tant l’air est doux - quand les fleurs givrent sur place en une nuit de glace - quand nous savons les yeux ouverts brutalement happés ailleurs - quand juste le parfum de la main bouleverse la caresse de l’étreinte - quand le sensuel s’émerveille aux velours de pétales sur la peau - et quand les peaux se mêlent de beau -

Quand tous ces indicibles sont sans mots,

Je lui rends grâce d’être là - la Vie - et Nous désire à l’envi.

 

 

! DIAMON~11

 

 

CORINNE GRANDEMANGE

 

 

! DIAMON~11

 

inconnue

 

Photograhie ?

MARTIN LUTHER KING

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Les Indiens ont dit : " Un jour, dans le futur, les animaux commenceront à disparaître. Les gens ne verront plus de loups, plus d'ours ni d'aigles. Les arbres géants disparaîtront eux aussi. Les gens se battront les uns contre les autres et ne s'aimeront plus. Le magnifique arc-en-ciel s'effacera peu à peu, et les gens n'en verront plus jamais d'autres.

Et puis les enfants viendront. Et ces enfants aimeront les animaux, et ils feront revenir les animaux. Ils aimeront les arbres, et feront revenir les arbres géants. Et ces enfants aimeront et aideront les autres gens à vivre dans la paix les uns avec les autres. Ces enfants aimeront l'arc-en-ciel, et le feront réapparaître dans le ciel.

C'est pour cette raison que les Indiens ont appelé ces enfants " Les guerriers de l'arc-en-ciel".

Si vous aimez les animaux, les arbres, les gens et les arcs-en-ciel, alors vous êtes peut-être les guerriers de l'arc-en-ciel.

 

 

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MARTIN LUTHER KING

 

 

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thierry raynaud photographie6,

Thierry Raynaud Photographie

GASTON BACHELARD...Extrait

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Si notre cœur était assez large
pour aimer la vie dans son détail
nous verrions que tous les instants
sont à la fois donateurs et spoliateurs
et qu'une nouveauté jeune ou tragique
toujours soudaine
ne cesse d'illustrer
la discontinuité essentielle du temps

 

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GASTON BACHELARD

 

 

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kyffin williams,

 

Oeuvre Kyffin Williams

DE PASSAGE

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Être, de la première heure, matinale, aurorale, fébrile  ; la mer et le ciel se confondent sur la moire changeante et chatoyante  de la lagune. Ils s'interpénètrent, en silence et nous confient tant de choses essentielles. L'instant  est aux ocres chaleureux du petit matin, aux rochers mordorés  de la côte occidentale  et très découpée  de l'Île de  Corse.

Le chemin littoral  consacre les accords  complexes  et  mélodieux du long  cordon lagunaire. Le temps  s'y arrête, comme par enchantement  poétique, ivresse romantique ... Le genévrier noueux,  le lentisque pistachier, les massifs d'immortelles  se partagent généreusement les strates de la dune que la mer et les vagues ouvragent et superposent  sans fin. Algues, sable, végétaux durables, bois flottés, rochers, galets,  le lumineux  croissant de plage s'est doté d'un rempart naturel à toutes épreuves. La côte porte les stigmates des assauts  d'une  mer gonflée de colère ! 

Parfums de mangrove africaine ;  le pourtour de la lagune interpelle. La  similitude est frappante ; évasion, échappée belle aux pays des contes et de l'oralité, des lacs et des grands fleuves sertis de savanes primaires ! 

  Point d'occupation humaine, aucune invasion  ni de bâtis  outrageants  qui eussent  dégradé et affaibli un site de toute beauté. Splendeurs de la mer, du rivage, de ces noces perpétuelles auxquelles  Terre et Eaux  nous  convient. Partages. Il faut  surtout préciser  que les lieux sont protégés, auront été acquis par le Conservatoire du Littoral qui réalise en la matière  un travail  et un suivi  salutaires de grande qualité...

La promenade se poursuit. Nous sinuons entre  arbustes et  arbres à baies. Le maquis littoral méditerranéen rayonne, s'éploie. Ainsi du domaine maritime légitime.

Les montagnes se détachent sur  un azur roi et profond accrochant d'épais nuages en pelotes ouatées. Perspectives insulaires étonnantes que révèlent les heures  crues de l'hiver. Tel est ce cadre magnifique laissé, confié  à  la nature harmonieuse et souveraine qui l'aime et le choie.

Rendu au sommet de la colline meuble et radieuse, au détour d'un arbre vénérable de Phénicie, la lagune apparaît, livre enfin ses  secrets.

Un essaim de flamands roses repose  sur un banc de sable. Des reflets de ciels uniques et complices  subjuguent le réel. Les nuages s'y seraient immergés, semblent  regagner la surface, s'éployer sous les eaux claires. Les grands limicoles sont là, regroupés et nombreux ; près d'une cinquantaine d'individus. La robe  nous apparaît plus rose et la nuée de flamands, également. Rencontre une nouvelle fois féerique, inattendue. Saine récompense en ce jour d'hiver étrange,  par la douceur  inhabituelle de l'air qui ceint le vaste domaine et qui nous enveloppe. 

Les grands oiseaux sont de passage ; est-ce  là une autre escale, le même ensemble de flamands qui  eu,  au mois d'octobre dernier, comblé nos  errances  de l'autre côté du grand sud de l'île ?  Sont - ils de nouveau en partance pour l'Afrique, s'apprêtant déjà et d'un commun accord pour leurs parades nuptiales ? 

Ils  se parlent, se nombrent, se cherchent en se déplaçant d'un bout à l'autre du groupe ; graciles  et nonchalants, endormis,  jamais agressifs, ils tissent avec leur  cou  un mystérieux lacis d'âmes et de  silhouettes enchantées, oniriques. J'envie leur liberté. Cette liberté  que le vol et les grands espaces accordent à la vérité, à la fidélité d'un dessein universel.

Je les photographie. Me viennent, me coulent en pensées tous ces mots que je couche maintenant  sur le palimpseste des rêves. Comme nous, ne se disent-ils pas  : 

_ " Où allons - nous, d'où venons - nous, quand partirons - nous  vraiment depuis  que nous  perpétuons  l'immémoriale noria de la migration des âmes ? Comme un conte pour enfant, une Histoire sans Fin, à l'orée des mythes et des métamorphoses, je ne laisse plus de les observer, d'admirer la dive complétude de leur être aux mondes,  d'embrasser l'énigme  de ce fulgurant  voyage.

D'où leur vient ce sens  inné de la navigation hauturière, cette  capacitéà recouvrer leurs escales disséminées sur la longue route de l'immanence, louant  dès lors le cercle  immuable des renaissances ? 

Pour vous lectrices et lecteurs, à partager,  ces images du Peuple Migrateur, ces moments magiques que le système cupide des choses  éphémères détruit chaque jour, avec véhémence, impudence, l'insolence que le petit  écran affiche chaque heure qui passe et trépasse ici-bas 

 

 

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CRISTIAN GEORGES CAMPAGNAC

http://marin56.canalblog.com/archives/2020/01/11/37932582.html?fbclid=IwAR20-_kYZjLFu43zswb5bDIk7ySKiCgy57cBkumJ8D0j1ssoRvI-aiC6lyc

 

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flamands roses corse du sud

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flamands roses corse du sud

Photographies C. Ortoli

 

LA SENSURE OU LA PRIVATION DE SENS...

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Bernard Noël, né en 1930, est un poète, écrivain, essayiste et critique d'art, nous l'avons rencontréà la cave littéraire de Villefontaine, où nous lui avons demandé de nous expliquer ce mot SENSURE, qu'il a crée dans les années 1970. En effet ce mot SENSURE nous paraît être un outil utile en 2019 et une arme opérante pour contrer l'injonction déferlante des pouvoirs, qui en plus d'exploiter économiques et socialement les populations des classes moyennes et pauvres veulent les rendre invisibles, veulent leur ôter les mots afin qu'ils ne puissent s'exprimer, veulent aussi les priver du sens des mots mêmes, ainsi que des actions physiques de contestations en leurs défendant toutes violences réactive à cette exploitation, actions et réactions, qui ne sont en sommes que des formes de révoltes et de résistances à une violence économique et politique d'Etat.

 

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