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Channel: EMMILA GITANA
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RENE CHAR

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« Lorsque nous sommes aptes à monter à l’aide de l’échelle naturelle vers quelque sommet initiant, nous laissons en bas, les échelons du bas ; mais quand nous redescendons, nous faisons glisser avec nous tous les échelons du sommet. Nous enfouissons ce pinacle dans notre fonds le plus rare et le mieux défendu, au-dessous de l’échelon dernier, mais avec plus d’acquisitions et de richesses encore que notre aventure n’en avait rapporté de l’extrémité de la tremblante échelle. »

 

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RENE CHAR

 

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GERALD BLONCOURT2

Photographie Gérald Bloncourt

http://bloncourtblog.net

 

 

 


JACQUES VIALLEBESSET

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          à SL

 

La dentellière de la brume

Aux agiles doigts bleus de pluie

Recouvre au fur et à mesure

Qu'elle se détisse l'enfance

Les mots courent se bousculent

Sur la trame douce des jours

Elle dessine une mouette

Pour voir une mer inconnue

Elle brode de perles volées

Entre les dents de la mort

Les oiseaux bariolés de joie

S'envolant de terres bleues

Avant de se lover dans la laine

Drue du bélier de son sommeil.

 

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JACQUES VIALLEBESSET

Poème inédit .Tous droits réservés

 

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JACQUES

 

 

PINK FLOYD - THE ENDLESS RIVER, It's what we do

RENE CHAR

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« La sagesse est de ne pas s’agglomérer, mais dans la création et dans la nature communes, de trouver notre nombre, notre réciprocité, nos différences, notre passage, notre vérité, et ce peu de désespoir qui en est l’aiguillon et le mouvant brouillard ».

 

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RENE CHAR

 

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DALIpeinture-salvator-hirondelle

Oeuvre Salvador Dali

 

 

 

 

VERS LE MATIN DES CERISES

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Ce serait une joie d'écrire sur la neige
un premier chant d'amour
quelque chose comme "tes seins
sont deux villes pleines de rumeurs
et tes lèvres indiquent la route
du pays des œillets fiévreux..."
Ce serait une joie de s'attarder sur la neige
d'écouter les colombes qui roucoulent sous la neige
Enlacés ainsi que deux paroles pacifiques
Ce serait...
Mais le sang brûle la neige
A qui ce sang sinon à l'espoir
A qui ce sang sinon à la vie chaude
et belle et cruelle et unique
... Mais la neige ne fond pas dans nos veines.

 

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ANDRE LAUDE

 

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neige

Sur http://unegouttedepeinturedansleau.blogspot.fr/

MOT-ÎLE

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Une pensée pour Paul

 

Un mot est tombé
Dans la mer
Il n'a pas fait de bruit
Mais je sais qu'il grandit
Qu'il grandit dans ma nuit
Et que j'irai un jour dans mon île
Incognito solo
Et sans prendre le bateau

 

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PAUL  VINCENSINI

 

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a santa 3,

 

 

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LE CHEMIN DES DAMES...

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Vecu un pratu sott'à lu sole
È tanti panni tesi nantu
Un acellu piglia u so volu
È aghju u mio core frantu.

Culà l'ochji spenti Miola sunnieghja
Culà u mio estru corre è a fideghja
Culà ci s'hè firmata a mio vita.

Vecu un pagliaghju fumichendu
Còmpulu à l'ora di a munta
È a mio mimoria s'accende
Per un pizzacciu di pane untu.

Culà Francesc'Antone zappa l'ortu
Culà vecu ballà e barche in portu
Culà ci s'hè firmata a mio vita.

Vecu una scola è un tavulone
Sentu mughjà mille zitelli
È di babbò tante canzone
Mi danu u fretu à a pella.

Culà Fasgianu trascina duie legne
Culà sentu lu mio paese pienghje
Culà ci s'hè firmata a mio vita.

Vecu una ghjesgia sott'à l'invernu
Dui tizzoni è un casgile
A piaghja cutrata è inferma
Chì aspetta u mese d'Aprile.

Culà sentu u ventu frà i pini
Culà di Roccu sentu u viulinu
Culà ci s'hè firmata a mio vita.

Vecu un chjarasgione fiuritu
È sentu fiscà i pastori
È tanti mumenti felici
L'aghju inchjudati in lu mio core.

Culà vecu a neve per i chjassi
Culà sempre voltenu i mio passi
Culà ci s'hè firmata a mio vita.

 

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D. NOBILI, P.F. NASICA

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Je vois un pré sous le soleil
Et beaucoup de linge étendu dessus
Un oiseau prend son envol
Et j'ai mon coeur broyé.

Là bas, le regard éteint, Miola rève
Là bas mon être courre et la regarde
Là bas est resté ma vie.

Je vois une bergerie qui fume
Un enclos à l'heure de la traite
Et ma mémoire se ravive
Pour un simple petit morceau de pain et d'huile.

Là bas Francesc' Antone bèche le jardin
Là bas je vois danser les barques du port
Là bas est resté ma vie.

Je vois une école et un grand tableau
J'entends crier des milliers d'enfants
Et de mon grand père tant de chansons
Me donnent la chair de poule.

Là bas Fasgianu traine un peu de bois
Là bas j'entends mon village pleurer
Là bas est resté ma vie.

Je vois une église en hiver
Quelques tisons et une bergerie
La plaine gelée et stérile
Qui attend le mois d'avril

Là bas j'entends le vent à travers les pins
Là bas j'entends le violon de Roccu
Là bas est resté ma vie.

Je vois un grand cerisier fleuri
Et j'entends siffler les bergers
Et tous ces moments heureux
Je les ai cloué dans mon coeur.

Là bas je vois la neige sur les chemins
Là bas toujours retournent mes pas
Là bas est resté ma vie.

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le chemin des dames

FEUX,CRIS ET DIAMANTS...Extrait

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Ne parle pas d'amour
aux oiseaux des murs

Tiens-toi tranquille
ne dérange pas l'horizon du silence

Sois secret comme l'île
peuplée de totems et de lances

Retiens ce qu'il reste de nuit
sous tes paupières

En cas de détresse danse
danse danse

Jusqu'à ce que Mère Terre
écoute ta blessure

Danse jusqu'à ce que tes dents
blanches rient

Mais ne parle pas d'avenir infini
aux soleils gris
aux lunes de tristesse et d'errance.

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ANDRE LAUDE

 

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violaine poron

Photographie Violaine Poron

 

 

 

 


T'ES SI JOLIE QUAND TU PLEURES

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T'es si jolie quand tu pleures.

Rome s'en désurbanise.

En sources, chaudes d'ampleurs,

Manon, même Amour te prise.

La beauté se divinise

Aux charmes de la douleur:

Le vent, s'il les fragilise,

Donne aussi une âme aux fleurs.

 

T'es si jolie quand tu pleures

Que mon Paris est cerise

Sous tes chagrines liqueurs

A la douceur de la brise.

Mon Amour, quand tu te brises

Et prends pour mouchoir mon coeur,

Paris, pareil à Venise,

Croule sous tes profondeurs

 

Et je suis un fond sans forme

L'oreille de Van Gogh qui n'entend plus raison

Le cri silencieux au silence écrit

Je suis la poésie

Des poètes maudits

 

T'arrête pas de respirer

Mon coeur

Je t'ai dans les poumons

t'es mon trop plein d'oxygène

Et mes suffocations

 

Je m'étouffe à trop te respirer

Je meurs à te voir partir

Je suis un fond sans forme

Un langage de maux

Qui peut toucher le fond

A trop perdre la forme

Sans ton alphabet

 

T'es si jolie quand tu pleures

 

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SIMON DEMURU-ANTONA

" Naufragé sur la terre "

Edité par " Parti des oiseaux "

Vous pouvez vous procurer les ouvrages de cet auteur sur

http://www.partidesoiseaux.com

 

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simon

 

 

 

 

 

UN ESSAIM AMOUREUX...Extrait

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Avant que d’avancer puissamment dans la nuit, avant que de risquer ses avalanches chaudes,

Mesurez l’ampleur en vous d’un hiver précoce et le poids de lumière qu’il faudra lui opposer.

Sachez que le poète n’a d’existence que dans le lieu sans privilège du doute passionné et de la ferveur menacée.

Retournez-vous sept fois dans vos songes avant d’y bâtir un espace, fermez vos yeux sur la parole comme on mouche la bougie pour suivre l’ascension du jour.

Vous élirez pour frontière un vent dissimulé, et ce jaillissement du souffle qui est la faveur des amants couronnés. Vous serez sur la terre d’un poignant exil, vos gestes verdiront, vous glorifierez vos yeux, soit !

Mais chacun de vos pas désormais sera le pas d’un ermite affamé. Dans chacun de vos dons vous craindrez ce froid trembleur et inflexible qui afflige le soir. Chacun de vos regards, comme la dédicace de l’aveugle, sera l’éloge d’un fascinant secret.

Voyez quelle vérité vous lie à l’ émotion du feu, à son jardin de baisers, à son renoncement sur la pierre, puis à ses confidences noires.

Voyez de quelle sagesse vous souffrirez, de quelle hauteur votre  amour tombera, s’il tombe, et quelle bête féroce fera en vous l’invention du sommeil, si l’on meurt, si l’on oublie près de vous.

N'attendez du poème que l'abandon qui vendange, la clarté qui déracine, la douleur qui libère. Il vous comblera, s'il est votre âpre souci ; sa fraîcheur cheminera en vous, sa grâce sera l'auberge de vos mains. Mais prenez garde qu'une ambitieuse douleur n'alarme bientôt votre bouche.

Vous n’aurez que faire d’une jouissance sans dévotion. Votre amour sera une cascade invincible, vous n’applaudirez plus qu’aux prairies animées du désir. Mais, je vous le dis, le poète n’a que des victoires malmenées.

N’hésitez plus pourtant : soyez assidus à la terreur comme à la tendresse. Nous avons besoin comme jamais de regards urgents, de doutes consentis et de caresses scintillantes.

Risquez tout, risquez votre visage et votre geste dans des fontaines sans pitié ; votre audace claquera comme le fouet de l’aube sur une mer dépourvue, le ciel enfin valide pèsera à votre poitrine, vous mépriserez l’absence et son gravier mort, vous aurez honte de l’instant médiocre qui assassine.

A votre épaule dormira un essaim amoureux.

 


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JEAN-PIERRE SIMEON


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FRED&VOUS,

Photographie  " Fred&Vous "

 

 

TA SOURCE

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Elle naît tout en bas d'un lieu géométrique
A la sentir couler je me crois à la mer
Parmi les poissons fous c'est comme une musique
C'est le printemps et c'est l'automne et c'est l'hiver
L'été ses fleurs mouillées au rythme de l'extase
Dans des bras de folie accrochent les amants
On dirait que l'amour n'a plus besoin de phrases
On dirait que les lèvres n'ont plus besoin d'enfants
Elles coulent les sources en robe ou en guenilles
Celles qui sont fermées celles qu'on n'ouvre plus
Sous des linges qu'on dit marqués du sceau des filles
Et ces marques ça me fait croire qu'il a plu
Qui que tu sois toi que je vois de ma voix triste
Microsillonne-toi et je n'en saurai rien
Coule dans ton phono ma voix de l'improviste
Ma musique te prend les reins alors tu viens
Ta dune je la vois je la sens qui m'ensable
Avec ce va-et-vient de ta mer qui s'en va
Qui s'en va et revient mieux que l'imaginable
Ta source tu le sais ne s'imagine pas
Et tu fais de ma bouche un complice estuaire
Et tes baisers mouillés dérivant de ton cygne
Ne se retourneront jamais pour voir la terre
Ta source s'est perdue au fond de ma poitrine.

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LEO FERRE

 

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LE VENT

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Vous qui faites des creux au ventre de la mer
Vous pour qui les cheveux ne sont qu'un champ de blé
Vous qui brodez des jours aux draps de l'Univers
Vous qui faîtes l'amour aux roses de l'été
Comme des violons sur l'Atlantique
Qui chanteraient la "Fantastique"
Le vent qui hurle sur la mer
A des violons dans ses yeux verts
Comme des violons sur l'Atlantique
Qui chanteraient la "Fantastique"

Vous que l'on voit debout sur les chevaux du temps
Vous qui buvez le coup à leurs naseaux tout blancs
Vous qui passiez vos nuits à bercer les marins
Vous qui donniez la vie aux roses des moulins
Comme un cheval traînant la vague
Quand la mer met toutes ses bagues
Le vent qui geint à l'horizon
Met des sabots à sa chanson
Comme un cheval traînant la vague
Quand la mer met toutes ses bagues

Vous qui êtes en croix sur la rose des vents
Vous qui tendez les bras au larron du printemps
Vous dont les fauves gris font patte de velours
Vous qui faîtes la pluie comme on ferait l'amour
Comme un oiseau dans l'infortune
S'en va boire un verre de lune
Le vent qui n'a plus rien à lui
S'en va boire un verre de pluie
Comme un oiseau dans l'infortune
S'en va boire un verre de lune

Adieu le vent
Adieu le vent

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LEO FERRE

 

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NICOLAS ROZIER

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Vie fantôme
Pauvre désert lâche
de tous les feux
Fournée grise
de terre mendiante
Je sortirai
Droit comme le vide
Je partirai sans hasard
Je ne laisserai plus le hasard
faire sa mort tranquille
et ses jeux de mort paisible
Je ne verrai plus ton départ
Ni les façades de mes retours mortels
Ni la fenêtre où je hurlais
dans les tableaux
et la tête basse
des plus grands ciels
Ni tes yeux plus lointains
que des adieux
Je sortirai
Et je ne bougerai pas
Je n'éviterai pas le dernier pieu
La flèche errante
Et le combat sera poussière
Ton sourire en médaillon
qui tintait au plus dur
des heures de fer
Ton sourire mon courage
Tes yeux mon sang à la charge
Nos baisers roussis
sous les arbres
Ton œil éteint sur mon nom
Tout rendra sa fresque de brasier
Tout me reviendra
du coup au cœur
Et les éclats
de ton portrait peint
à la diable par l'été entier
reviendront trempés
au plus vieux des soleils
Tu marcheras comme tu voles
pieds nus dans cette gerbe coupée
où l'immense jardin
de mon sang pour toi
tourne à la clairière de pendu
Et tes yeux en retard
couperont la corde.

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NICOLAS ROZIER

Novembre 2014

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NICOLAS ROZIER,

Oeuvre Nicolas Rozier

 

 

 

 

 

CENDRES ERRANTES

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Je traîne mes savates d'algues,
Dans les couloirs ivres
De mes nuits sans étoiles.
L’ailleurs
Où m’attendent mes cohortes d’anges bleus,
Mes miroirs d’oubli,
M’appelle, des ondes assoiffées
Où se consument les symphonies du cristal muet.
Je t’appelle, muse crucifiée !
Allons replanter les jasmins,
Renaître plus loin
Que nos cendres gémissantes,
Que le verbe agonisant,
Retracer les mèches des résurrections.
Répondras-tu à mon appel,
Ange de cire ?
Je t’attendrai aux carrefours des grands départs.

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MOKHTAR EL AMRAOUI

" Arpèges sur les ailes de mes ans "

 

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MOKHTAR

 

 

LES VISAGES DE LA SOLITUDE

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Il existe un pays semblable à ma mémoire
Où l'approche d'un pas fait un doux bruit de clefs
On se sent le besoin de poser les genoux
Et d'aller à genoux vers cette forme humaine
Qui respire et qui bat sans qu'on sache comment
-Car saura t-on jamais quelle main voyageuse
Fait chanter tristement le coeur hanté du bois
Afin que cette nuit un homme se demande
La raison de ce chant qui monte jusqu'à lui.
Aussitôt que j'entends s'épouvanter ton aile
Lourde porte du temps qui m'aura vu passer
Alors que jeune encor je croyais en des routes
Douces à la fatigue épaisse du marcheur
C'est un peu comme si un vent des hautes sphères
Écornait le front blanc du monde et me lançait
Pomme de pin rongée par des dents de colère
Sur l'océan où nul vaisseau ne hanterait.

Rien de moi n'est plus moi ni mes genoux dans l'herbe
Ni cette obscure main qui cherche à dérober
Un vil morceau de plomb au sommeil de la terre
Ni ce coeur de vingt ans dont les bords sont brisés
Je marche loin de moi sur des routes sans nombre
Une porte d'azur ouverte à mes côtés.

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RENE-GUY CADOU

 

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claude monet,

Oeuvre Claude Monet


LE DEVELOPPEMENT DES LIGNES...Extrait

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"Dans le ballet des lumières
la danse rapproche à vue d’oeil.
Rien ne se laisse voir
et nous voyons tout.
Rien ne se laisse dire
et tout ce que nous disons
nous parle.
En dansant,
nous courons notre chance
sur les colonnes de la nuit;
nous délogeons la peur de nos visages,
rendus au sourire…"

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ALAIN VEINSTEIN

 

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DANSE,

NOMADES DU SOLEIL

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Tout vient des mains
Infirmes de lumière
Le chant d'un ocarina
Le feu du printemps
Et le visage d'une femme
Égaré dans les roseaux de l'aube
Tout vient des mains
Le sel et l'amour
Le rire des blés
L'insecte qui tourne autour de son ombre
Comme un fou dans la cellule
Où la libertéécrit sur les murs
Tout vient des mains
La porcelaine du jour et la glaise de la nuit.

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ANDRE LAUDE

" Oeuvre poétique "

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Mark-Markov-Grinberg

Photographie Mark Markov Grinberg

A L'ORIENT DE TOUT...Extrait

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Non corps à corps

Mais âme àâme

N'annulant nullement chair et sang

N'évacuant ni source ni flamme

Laissant cependant circuler l'air

La brume, la vapeur, éclair et tonnerre

Bourrasques et averse, ardente déchirure...

De la vallée du manque montent à présent

Les choses par l'azur aspirées

La lumière envahit tout intervalle

Propageant haleine d'embruns et saveur d'algues

Le lointain est l'envol des pétales

Éperdus de vent

Et le proche l'écho d'une louange

Au nid éclaté

 

Alors souffle le juste Vide médian

Alors passe, in-attendu, l'ange

 

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FRANCOIS CHENG

 

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souffle2

 

ARGILE

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Argile pétrie de rêves durables
De corps que l’eau départage
Rêves de jade et de rosée
Corps de souffles et de sang
Quelle main hors de la mémoire
Pétrissant l’un et puis l’autre
Pétrissant le vide médian
Où tout désir sera échange
Qui est brisé sera comblé
Qui est comblé sera tout autre
Argile pétrie de corps durables
De rêves dont les corps sont nés
Rêves de souffles et de sang
Corps de jade et de rosée

 

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FRANCOIS CHENG

 

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PAUL SIEFFERT3,,

 Oeuvre Paul Sieffert

 

SIRENES

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Vers la vague assagie,
des impulsions
toujours freinées
toujours retenues.
un excès de sel
ou d'ombres
une forêt d'algues peut-être ?

Arrêt soudain du vent
si ce n'est le froissement
d'une aile
encore invisible.
Arrêt du mouvement
sur une montée d'eau,
une lêchure
sur rocs et falaises.

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AGNES SCHNELL

 

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draper

Oeuvre James Draper

 

 

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