...
Ce besoin de l’autre
qui te prend malgré toi
ce besoin qui te brûleles reins ou le cœur
ou l’âme quand tu y crois
te submerge trop.
Un mot seul pour te dire,
dénudée
toujours et encore dépossédée
envahie…
Ce n’est peut-être qu’illusion
un voile une buée
un jeu dans le miroir
un passage du dedans
vers le fluctuant.
Ce n’est peut-être
qu’une partie de dés
contre soi-même
une partie pour durer
dans l’inhospitalier
un jeu noir
sur un damier vide
une terrible partie
avec l’absolu.
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AGNES SCHNELL
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