Elle m'apparaît dans le midi arborescent,
ta maison qui se lamente
à l'ombre des jardins.
Dès le seuil, vient
à ma rencontre ton absence.
Le silence et la fièvre m'entraînent.
Une fenêtre ouverte sur les plantes
en boit le vert, une lueur d'abîme
végétal illumine la chambre.
Un muet délire grandit, agile et lisse
un chat plaisante avec les fleurs.
.
MARIO LUZI
.
Oeuvre Mark Briscoe