(...)
Que le présent m'écoute : il est en plein milieu de nous.
J'en appelle à la mémoire, aux derniers cris des vieux oiseaux.
Nous sommes le sang de cet alcool entre le ciel et le tombeau.
Nous vivons d'être nous-mêmes, entre les fous, nos frères,
Si tu savais comme je cherche à tes margelles l'ici-bas,
Fuyant les lumières des vitres où se brisent nos ailes.
Je voudrais être sans objet pour que nous soyons à jamais
Ensemble. Pour enfin mieux t'aimer que les mots.
(...)
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BRUNO RUIZ
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