On s'indigne.
On s'indigne pour des o(i)gnons.
On s'indigne pour des statues voilées.
On pleure pour des accents circonflexes.
Mais on ne pleure pas pour Alep.
L'horreur absolue ne nous indigne pas.
Nous sommes de petits ego numériques qui nous indignons des accents circonflexes.
Mais pas des cris des enfants que, nuit après nuit, Poutine et Assad assassinent.
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MARIE PELTIER
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Syrie