Dans tout ce dédale, il te revient à la mémoire une ville
ou plutôt un village et sa vie remuante
dans le creux des ruelles
quand la chaleur commence à s’évaporer
aux premières heures du soir…
Pays de roches, d’escarpements,
rassasient ton regard d’homme encore enfant
puisque c’est là le lieu de ton village natal…
On n’entend plus que la pierre tisser avec l’air une musique d’été
quand la nuit s’apprête à accueillir tous ces lampions domiciles,
ces lucarnes de vie, ces intérieurs où tout à coup,
loin des sueurs du désert saharien,
il fait bon vivre…
(un village imaginaire, quelque chose comme Ghardaïa dans le M’zab)
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BERNARD PERROY
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Oeuvre Jaamati Mohamed