Ce que fut sa demeure
Et son horizon de fuchsias
Encor là comme un zeste d'étoile
La demeure
Où le battement lent de son cœur
Épouse la souffrance
Et l'absence
Aujourd'hui
Murmure clair-obscur
La poussière des rayons engrange
Les versets d'un visage ébloui
Et même une voix d'ange
Se glisse dans les mots
Un visible silence d'amour
Se répand
Auréole
De la lueur d'étoile
Je pressens
La fraicheur inouïe du jasmin
Parfum de l'infini
Le ciel au fond de l'ombre
Naissant dans la demeure des mots
.
JEAN-PIERRE BOULIC
.