Rien n'est beau comme ta nuit
Eclairée d'un sourire
Le peu de temps pour la mort
Tu te pares fragile si belle
D'un corps au solstice du rêve
Ventre premier
Et le figement de la vague sur l'étoffe
Dans l'étreinte de ce lieu perdu que tu sais
La vigueur exige la patience de l'amour
L'urgence du souffle
La plus juste faiblesse
...
Tu reprends voix dans la révolte
Tu reprends vie
Tu reprends cri
Poussé le premier mot
Arraché du sang véritable
Le poème t'avoue dans un autre lieu
Moment propice d'une irruption de vivre
d'une éclosion de souffle
Ton seul pays au dedans de ton corps étonné
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GUY ALLIX
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