Pensées à ceux qui sont dans la rue, ceux qui sont seuls, en guerre, en deuil, dans la difficulté, ceux qui sont malades, en prison...
...
Tous les poèmes restent à dire,
A écouter, à désapprendre, àécrire :
Notre vivier de lampes claires
Nos eaux profondes de justice
Notre clairière de reconnaissance
Notre forêt sans lisière
Notre chemin sans chemin
Notre pari à l’horizon
Notre claire audience
Notre bien commun.
Ils nous convoquent et nous appellent
À poursuivre en rêvant
Notre remontée aux sources
Ils sont dans le désordre des pensées
Notre chant têtu du matin
Notre cérémonie des saisons,
Notre arc-en-ciel au goût de pluie,
Notre levée des couleurs.
JEAN LAVOUE