Il est parfois ce bruissement
Que nous renvoie l'écho du silence
Comme autant de murmures
Qui pulsent au rythme de la terre
On peut y saisir le babillage des oiseaux
Collés à l'ombre du vent
La murmurance du ruisseau
Qui court à fleur de peau
Et les explosions de lumière
Au jour naissant
Dans les aiguilles des grands sapins verts
Entendez-vous bruire le silence ?
L'univers entier repose
Dans chacun de ses murmures
Il vibre avec tout frémissement
Mis à nu à chaque effleurement
Il nous appartient de cueillir la joie
Qui s'épanche sur toutes choses
Éternellement
Il nous appartient de la porter en soi
Baignant sur nos matins
Silencieuse entre nos mains
C'est en nommant le vide qu'il se fait plus léger
Juste assez pour raviver des étincelles de liberté
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© CAROLE DAWSON
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Oeuvre Joyce Gehl