Les herbes coupées
bleues dans l'herbe.
Le poirier qu'il faudrait émonder.
Sur un fil
des étoffes rendues à leurs couleurs.
Dans une lavande
les réseaux de l'épeire,
une guêpe agrippée.
Un livre de Chénier,
ces deux trois vers
qu'il laissait parfois sans suite
comme
où dort la solitude amante des ombrages.
La paresse attend la nuit.
Le temps ouvre ses heures,
les referme
aussi juste et calmement que le font les fleurs.
Le jour en coupole arrondit mes épaules.
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JEAN - LUC STEIMETZ
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