Tu verras, tous les deux, on ira à la mer peut être pour fermer les yeux, comme quand on était jeune et qu'on s'aimait moins fort.
Je tiendrai par la taille un frisson de jeunesse que tu auras gardé pour te blottir encore dans nos silences complices.
Je te dirai la vague, tu me diras l'élan, on entendra le vent nous bercer d'éternité. Et l'on sera heureux comme si c'était hier, comme si c'était le temps des marées à l'étale.
Et le soir venant, nous aurons de l'écume sur nos rires comme si nous avions joui une nouvelle fois.
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JOEL GRENIER
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Oeuvre Montserrat Gudiol