Vanille le parfum de tes hanches sur le drap fauve
Les ors et les caresses adamantines et le vertige
Tout en haut de tes collines où des alphabets mauves
Disent des marées muettes où le ressac se fige
Je resterai longtemps comme un récif sur tes seins
Comme un géant qui découvre émerveillé et gourd
Le peuple égayé de ta peau – Frisson sur un parchemin
La graphie délicate et inspiré de ce puits qui sourd
Je vais sur ta peau inscrire des runes et des symboles
Ce vieil amour indolent – Gardien d’un cantique païen
Où le vent tient pour secret la parole crue qui s’envole
La gravité légère des caresses – Visages de nos mains
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© PATRICK CHEMIN
Le 11 juin 2017
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Photographie Dominique Isserman