Il faut sac à dos pour un bivouac si précaire qu'est vivre. A ce déjeuner sur l'herbe d'une vie j'ai fait de poésie un plat de résistance qui peut sembler bourrative pitance, estouffa babi en patois alpin des Francs-Tireurs et que je traduis poésie égale maximum de sens sur minimum de surface
ration de survie pour des temps de disette mentale
sur la table de verre se sont scellées les lèvres à la parole
j'y demeure à l'ascendant
maison du ciel au répit des étoiles...
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CLAUDE BER
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Artiste inconnu