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nous disent les arbres
ce que la terre
contient de passé
et ce peu de futur
dans l'embrasure
du sinistre
il n'y a plus
de musique
à nos fenêtres
des moustiques
dans l'embrasement des trilles
les grincements des invectives
des plissements d
de pierre
de mon gosier d'oiseau
j'écris
...
Notre aventure, de ne vivre pas autre chose que nous maintenir, accepter, puis
traverser, et faire en sorte à ne pas perdre pied, se tenir entre les sombres parfums et
les ombres mobiles qui nous respirent.
recouvrer le secret de ce qui nous repose
(la vie peut-elle prétendre à plus de limpidité ?)
que ces moments qui nous aident, à un peu moins de faiblesse, à un peu d'air comme de l'amour
(ce calme est-il seulement possible à trouver ?)
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NATHALIE RIERA
sur
http://lapetiteblessure.over-blog.com/
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