Et le théâtre d’ombres, qu’en penses-tu,
Juste les silhouettes agrandies de lumière portée,
Le noir pour la nuit et le blanc du drap
Où tu caches ta peur quand tu ne dors pas
Le Montreur que l’on ne montre pas
Les fils disparus, dissimulés le long des ondes,
Ton téléphone intelligent sonnant le rappel,
Quand tu cours, un chien dressé, ventre à terre, et
Fais tes contes,
Ceux du héros Don Quichotte en compas sur sa selle et sa lance
Vierge d’ailes, les moulins immobiles sur leurs farines,
Le guerrier romain, le navire qui vient du Nord,
N’annonçant rien de de bon, la Diseuse des aventures
Empoisonnées,
Tout danse, mais
Aucun Chevalier ne s’arrête pour vous racheter
D’une partie d’échecs ou de dés
Les spectateurs se lèvent et les huées,
Vous partez, les unes après les autres,
La dernière éteindra derrière elle
La rampe
S’il vous plait
Qu’on revienne à l’obscurité et au silence
Qu’on range les poupées
Alignées, qui ne peuvent parler
Ni dire ce qu’elles ont vu
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ALEXO XENIDIS
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