Il faudra que je perde le Nord
Pour voir enfin l’Orient où le soleil naît
Entre les cuisses ouvertes de l’horizon
Salies de sang vie lumineuse
Les noires frondaisons s’éclairent
Je regarde
L’enfantement d’une journée
Personne ne compte ses doigts
Ni ne l’enveloppe d’un drap chaud
Ni ne lave sa bouche des péchés de la veille
Comme nous naissons
Chaque matin
Aux vies nouvelles, abandonnés
.
ALEXO XENIDIS
.
Photographie Bernard Liégeois