Le poème de la vie se goûte ainsi, au passage des années nomades.
Nous nous savons passants et passagers des secondes. Bergers des heures creuses. Des jours éblouis par le rayon de lumière au fond de nous.
Nous cherchons ce puits où notre silence s'enfuit dans la lumière.
D'année en année, le poème de la vie s'efface, se reconstruit.
Il nous faut vivre de l'espérance qui nous étreint.
C'est cela le temps que nous ranimons en nous.
D'année en année.
Bientôt, 2018 sera là. Que votre quête soit cette source de poésie vive.
KHAL TORABULLY
Photographie Nathalie Magrez