Printemps gris aux larmes d’avril
Tu guettes en nous les signes
D’une joie que, seuls, nous pourrions
Laisser fleurir en toi.
Pas de réserves pour la route,
Seule la manne du silence
Cueillie à l’instant même
Sur le pollen des jours.
Nul besoin de hâter le pas,
Le but est aussi le chemin ;
Ici est gravée l’empreinte
D’un ciel que tu n’espérais pas.
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JEAN LAVOUE
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Photographie Bernard Liégeois