Étoile de mer, cri ouvert.
Liberté de l’œil, pureté du vide, la vérité plonge. Lambeaux du soir, fenêtres obscures. Dans l’antre la parole est de cire, duperie, et griffure, brisure de l’écaille. Chant de l’âme.
Le bras au sillon tourne et se dénude, palabra blanca, espuma verde. Je m’en vais sur les rides du monde. Pleurs et cris. Fleur noire dans le ventre du songe. Racine mère.
Luna lunera en la tierra escrita. Mentira. Il s’énamoure de son image, souvenir du ciel. Instant vivant. Chuchotement de l’ombre sur la paroi du rêve. Joie nouvelle. L’air frise l’onde.
Papier de braise, l’abeille se consume et embrasse la plume. L’heure est à l’histoire, à la mémoire du mot. « Fleuves impassibles ». Oiseaux des brumes caves. Dans l’oreille du ruisseau un caillou a pleuré. Eau.
Sacrifice de miel, par l’oiseau traversé.
«Ô viens mon beau soleil, ô viens ma nuit d’Espagne ». Ton cœur est une fleur que ma main cueille et donne au ciel des nuits. Le souffle, un dessin, une étoile se dilue dans l’œil.
Empressé et vaillant le cœur souffle les roses. Fil de l’air à ses pieds. Dans l’eau la voix se noie, elle est espoir. Feuilles aux branches, poussière des grands soirs, le psaume est un oiseau, une consolation. Corazón en el pecho.
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MARIA-DOLORES CANO
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Oeuvre Philippe Charpentier