A Geoffrey Oryema
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Le vent m’emporte avec le sable sans retour
mais les lieux absolus où réside à jamais
l’ombre de mon enfance bravent le temps rongeur
tant qu’un mur blanc marque d’un signe pur
la couture insensible qui lie la terre au ciel
et la ville vivante avec le champ des morts.
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Nous passons, nous sommes passés, et nos pas sont effacés
Restent seuls quelques signes ineffaçables
que je trace en pleurant dans un lieu innommé.
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JEAN AMROUCHE
" Tunisie de la grâce ", extrait
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