Des brins de paille dans les cheveux
nos cris et ceux des hirondelles
frôlant les champs de lavande
dans la lourdeur de l'air
tant de chaleur tant de secrets
les cachettes du buis
le froid de l'arrosoir sur les lèvres
et les grelots des chèvres le soir
à la même heure sur les mêmes chemins
on serre contre soi
ces images sans serrure
comme on vole
une fleur sur un talus
...
Nos demeures s'attardent en nous
longtemps après notre départ
leur odeur la couleur des murs
le réconfort des lampes
jusqu'à leur manière singulière
d'accueillir les voix
qui montaient de la cour
elles gardent l'écho des cœurs
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MIREILLE FARGIER CARUSO
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