Le beau songe qui s’éparpille
Dans l’arc-en-ciel des ans
A tire d’aile s’envole en reliant nos vies
Et nous voilà
Archet et violon d’un orchestre sublime
Qu’on appelle l’amour
Quand nous frôle la douceur
Des souvenirs endormis
Sous nos paupières fragiles
D’avoir pu exister et entrevoir
Cette lumière bénie par le temps
Et qui nous gratifie de blessures inconsolées
Nous voilà
Ecorce des choses neuves
Fiers d’offrir au jour
Sa part de tendresse
Cri muet d’un éclair
Que le toujours du toujours foudroie
Au point de chavirer nos chairs
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ERNEST PEPIN...EXTRAIT
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