Être, si peu de choses, en définitive, que le temps dévore à sa guise et que la mer réfugie, immémoriale... Vastes océans parallèles que l'existence, la mémoire, un penser imaginant ; ainsi de l'âme !
Parvenir au terme de la raison ou dénégation de ce qui fut d'emblée asséné, dans les méandres et les arcanes de la pensée unique ! Quoi choisir, retenir, avant le grand saut, à l'ancre noire ? Que de digressions ...
Mais de l'espace, de l'infiniment petit à l'infiniment grand, vers l'autre versant du temps que rien ne saurait altérer, déposséder, confiner... Un espace que l'on peuple de rêves, de souhaits, de réalités et de vérités venant à notre rencontre, comme si nous les eussions attendus, toujours connus, participant ainsi de la souvenance et du devenir des Mondes en paix...
On passe, on voyage, on s'aventure, on ose l'improbable, l'inhabituel, l'imprévu, ces pans d'une liberté précieuse que l'on aune point selon les rigueurs de l'âge, les codes, les artifices normés de l'éphémère et du paraître.
Si l'instant flue et scande le déclin, égrène la durée, il marque aussi profondément le sillage, l'empreinte vagabonde de l'unique qu'il laisse et qui demeure, qui s'inscrit au tréfonds de l'Un-Conscient lorsqu'ils vont, à la semblance de l'éternité, où que nous soyons ! ...
Merveilleux vaisseaux, ! " Voilier ivre " que l'âme et les arts mènent à la source des mondes multiples, des océans parallèles
.
CRISTIAN-GEORGES CAMPAGNAC
Sur http://marin56.canalblog.com/archives/2019/07/05/37480705.html
.