La beauté est de ses choses prochaines qu'il faut aller chercher comme un visage témoin de la source sous le feu.
C'est ainsi qu'elles sont belles ces femmes, plus longue que les arbres et qui veillent sur l'adieu. Elles chantent au levant qu'un matin efface la poussière de l'exode.
Elles entrent dans le rêve pour qu'il s'attarde sur l'histoire.
À la ligue les tragédiennes les mères de fedayin.
Elles portent dans le flanc l'appel du tragique : cette obstination de l'espérance qui envahit l'esprit d'un sentiment frappé d'une lumière plus loin que le monde.
Silhouette gardienne du jour, elles montent et descendent les allées des camps, avenir d'une mémoire du café, du pain, du jasmin tissés ou l'exil et décide sa maison à l'infini du tr ait d'une carte.
Je me souviens des regards qui croisent sur l'horizon intérieur, des mains qui sèment la force de la feuille dans l'écorce sèche, de là, hanche appuyant le visage de l'enfant assassiné sur la courbe chaude de l'enfant qui va naître.
À la ligue je me souviens des chants dans le vent qui frappe le sable, de la gravure douce des visages parlant de la Terre.
Palestiniennes...
Passagère de la cordillère des ombres, les lignes de veille près des puits mêlés de lumière et misère, l'attache boréale du combat repose sur la branche de vos blessures.
Contre la pierre en son vol, dans les blancs du couchant, l’Olivier prie pour l'oiseau qu'on enterre debout.
Fiancées du vertige emportées des ruelles, vous distribuez au mur la colère du soleil et un berceau attend la mer.
GENEVIEVE CLANCY