''D’abord, tu comprends que c’est dimanche à cause du parfum de chocolat qui dilate les narines, qui sucre la gorge délicieusement... Quand on s’éveille, voyons, et qu’on respire la chaude odeur du chocolat bouillant, on sait que c’est dimanche. On sait qu’il y a, à dix heures, des tasses roses, fêlées, sur la table, et des galettes feuilletées – ici, tiens, dans la salle à manger – et qu’on a la permission de supprimer le grand déjeuner de midi... Pourquoi ? Je ne saurais te dire... C’est une mode de mon enfance.''
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COLETTE
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Oeuvre Pierre Bonnard