Le jour m’a prêté ses lèvres
Ses paroles d’araignée au fil lent
Il m’a dit de chanter
Jusqu’à remonter le courant de l’an neuf
Il m’a dit
De convier les pierres au jeu de l’oracle
Pour te souhaiter une belle et bonne année
Et mon chant bêche l’espace
Remue toute la bonté du monde.
...
Si nous existons
C’est que le possible existe
Bruissant de nous-mêmes
Furieux de nos défaites passées
Battant inlassable le tambourin du bonheur
Et l’année qui s’en vient remplie de tous mes voeux
T’appelle à fleurir la branche du soleil
A deviner la voyance du temps
A aimer la poussière qui devient fleur
A te donner des ailes pour qu’existe le ciel
ERNEST PEPIN
.
.
Katia Chausheva Photography