Cueille cueille au-delà de l'île de tes cils
filant de l'aile de fragiles jonquilles
l'alouette tirelire tirelire l'alouette
qui frissonne dans ton cœur.
Aux fenêtres de l'éveil
que meurent les nuages hagards
les maigres minces brindilles
l'épaisseur de l'ombre
et la crainte du trop bas.
Lumière nous appelle
et nos peaux, d'anis et de miel
tendres, de sève essaiment
sous une pluie de lilas.
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PATRICIA MARTINEAU
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Oeuvre Valentin Serov