et je m'en vais te dire ce qu'il ne faudrait pas
que tu manques à ma vie
comme une mer absente
ces terres infinies où jamais rien ne bouge
à force de non-dits
et par manque de vent
je me serais fait vague
monstrueuse
haletante
pour mieux te renverser
et t'inventer pour moi
mais la nuit est tranquille
et je défais le rêve
.
JEAN DIHARCE
.