Rappelle-toi l'été
le vent des nuits,
les avoines fantômes
sous la lourde lune
inondant la rivière d'anis,
Là-haut, dans le fenil
les chuintements des effraies,
là-bas, le choc mou d'une pomme
sur les feuilles mortes
du temps,
et l'horloge impassible
ordonnant le silence
des vivants et des morts.
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FREDERIC JACQUES TEMPLE
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Oeuvre Julien Dupré