L'enfance posée en haut d'une étagère, les ficelles sont trop grosses pour pouvoir l'oublier. Et l'on se demande qui, du gosse ou de l'homme, est le plus pantin.
Des rêves disparus pendent encore au bouts des fils, bras ballants, lèvres pincées pour taire les voyages jamais commencés. La vie manipule les chemins.
Debout, les marionnettes ! Il faut refaire l'aube et sortir de l'ombre des castelets en coupant les cordons liberticides qui entravent votre coeur d'enfant.
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JOEL GRENIER
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