Et soudain, la lumière s'allume qui jaillit de la nuit, on ne sait pas pourquoi. Et les mots s'alignent comme des portes dans les couloirs de l'errance. Il suffit d'en pousser une, toutes sont ouvertes, pour trouver le miroir où l'on se reconnait et souffler sur la glace la chaleur d'un coeur pour ouvrir une page vierge, feuille de buée.
Et le bout de l'index qui montre un chemin, dessine en tremblant une majuscule qui commence le voyage vers l'ailleurs.
Des gouttes d'eau en minuscule découlent, souvent éphémères. Elles cherchent la route des océans où elles se noieront dans les vagues de l'oubli.
Le dernier qui sortira éteindra la lumière !
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JOEL GRENIER
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