Tu as gommé tous les mots
pour que la page redevienne d’un blanc parfait.
Tu peux laisser la place à une alouette
dont le vol écourte le temps,.
Tu longes au gré de tes sommeils
le bord du fleuve
en partance pour nul estuaire.
Quel monde bruit désormais en toi
dont tu es l’incendiaire?
.....
Tu parles,
mais ce n’est que du silence
aussi clair
qu’un regard qui s’attarde sur l’enfance.
Tu marches,
mais c’est pour donner le change
aux feuilles, aux arbres, aux roseaux.
Et la vie
que tu as prise en charge
t’a concédé le droit
de poursuivre ta route à pas comptés.
MAX ALHAU