Je tourne la page de l’air
et là j’écris
d’un coup d’aile ou d’un coup d’œil
dans l’excédent qui trouble l’écriture
Mouette du large qui poursuit
sa propre vie dans le sillage
le soleil soluble dans les mots
Je ne suis rien sur cette terre
qu’un de tes pas de ceux qui s’évaporent
l’autocollant de ton regard
une mémoire à la margelle
de tous les balbutiements
la parole à côté des choses
qui boite dans la prescience
de ce qu’elle veut découvrir
Aile d’âme à géométrie variable
c’est elle qui bat et traverse ô mouette
ce qui de nous reste muet.
CHARLES DOBZINSKI
Photographie ici...
https://lemarcal.wordpress.com/2012/12/30/la-mouette-et-la-vague