C'est le jour des ciels qui mangent les ruines. Un arbre est encore nu. Il a froid, peut-être. Un printemps inventé l'habillerait pourtant.
Il suffirait de tendre les mains au delà des meurtrières pour que des bourgeons nourrissent les colombes. Il suffirait de repeindre les ombres de la couleur d'un coeur qui ne sait que le partage des lumières.
Il suffirait...
Et les voix étouffées saperaient les murs où les briques entassées n'abritent que le vide d'un passé qui se meurt.
C'est le jour des promesses de ciel pur qui posent le rêve dans le nid des vœux.
Bonne année !
JOËL GRENIER