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Channel: EMMILA GITANA

CHRISTINA ROSMINI - LA LOUVE ( Tirée de l'album INTI )

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Je suis heureuse de vous présenter le clip de la chanson LA LOUVE, 1er single extrait de mon nouvel album INTI !!!
La louve c’est le 1er clip d’un triptyque sur les trois éléments suivants :
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La Terre
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L’eau
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Le feu
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C’est un peu l'esprit de « Femmes qui courent avec les loups », de la conteuse et psychanalyste Clarissa Pinkola Estés, qui a soufflé sur ce titre et lui a donné vie.
Cette Louve, en effet, n’est autre que notre nature sauvage, celle qui nous relie à nos ancêtres, à notre enfance, à notre intuition, à notre créativité. Elle est cette folie salutaire, que nous portons tous en nous, qui peut nous permettre de toucher les étoiles si on la laisse nous guider, mais nous dévorera si on tente de l’étouffer.
La chanson, La Louve, a pris naissance près des montagnes québécoises, puis a continuéà grandir face aux forêts des Alpes pour trouver sa forme ultime sous les grands arbres de Vaison-la-Romaine.
Elle est l’âme de cet album, et aurait bien pu donner son nom… si le Dieu du Soleil* s’en était pas mêlé! (Inti)
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CHRISTINA ROSMINI
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Un immense bravo et un très grand merci à lui!

SOIF

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Vous avez apposé votre ombre sur mon ombre,
et mille chevaux fous ont pris le grand galop pour avaler le vent,
le vent sauvage.
Et d'entre ombres leur mue en oiseaux de folie,
c'est mon souffle buvant à même votre nuit.
C'est la soif, n'est-ce pas, qui fait pleurer les ombres ?
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DOMINIQUE BERTRAND
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PUGI2

Oeuvre Guglielmo Pugi

L'ART DE LA FOUDRE

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Apostropher le monde - un seul souffle suffit.
M’onde ? En exciser le moi pour en délivrer l'onde.
toute l'alchimie - la langue des oiseaux - d'un simple coup de plume.
Alors réaliser ce que parler veut dire : apprivoiser la foudre. Conjuguer sa violence à la lenteur des choses, le silence des pierres, la dormition des chairs, l’immense gestation qui donne l'être à l'être au sein de la parole, fulguration qui dure.
Foudre. Tout d'abord l'approcher dans son nid de fureur, sans défi, sans attente, aussi nu qu'elle est nue. Soutenir l'imminence. Quand le temps suspendu se courbe sur lui-même, à l'instant du contact empoigner tous les temps, et tenir, tenir bon, quelle qu'en soit la ruade.
Au bondir, la saisir d'un seul mot. Celui qu'on ne sait pas. Qui sort d'on ne sais où. Celui qui n'était pas, et qui maintenant est. Celui par qui le monde, cessant d'être le monde, est à nouveau le monde, et pourtant ne l'est plus, mais sans cesser de l'être. Là où la parole boucle sur la parole : en exil de l'exil tout l'ailleurs est ici, enroulé sur lui-même. Passager clandestin du transport singulier que le mot toujours migre.
Au bondir, la saisir d'un seul mot d'un seul. Ce mot qui, foudroyé, sera jeté au verbe. C'est ce mot consumé, aux cendres dispersées, qui donne jour au jour, ciel au ciel, ombre à l'ombre. Qui est, de n'être pas, le coeur brûlant des choses. L'obscur foyer des siècles. La pulsation qui bat la nervure de tout, diffractant, diffractant, ouvrant l'aile et le temps.
C'est par lui qu'en secret la splendeur resplendit.
La splendeur et l'effroi.
C'est lui, de n'être pas, qui met le monde au monde. Par lui et par lui seul, l'homme peut voir qu'il voit, et rire en cet abime. (Diffractée, diffractée, ouvrant l'aile et le vent, la cendre de l'or pur est un pur poudroiement, plus fine que le souffle, plus sombre que la nuit, plus douce que la mort).
Au bondir la saisir d'un seul mot, pour délivrer le chant qui monte alors des flammes. Là, et là seulement, consentir à la grâce. A la force des choses. La foison, le repos, l'offrande. La tiédeur de la pluie. Les trouées de silence au plus fort de l'orage. Cette coulée du jour, mystérieuse ondée, vaste désir du monde à devenir plus vaste, et bien plus vaste encore, à en perdre la tête. Mais au sein des ferveurs, ne jamais oublier ce qui en fait le prix : foyer de la parole aux mille floraisons, la pudeur de l'éclair est un mot qui dévaste.
Aime qui peut...
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DOMINIQUE BERTRAND
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phil charpentier

Oeuvre Philippe Charpentier

A L'OMBRE DE MES RÊVES...Extrait

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J'ai poussé la porte sur un passé
Si lointain que se gomment toutes traces.
Une porte d'une maison laissée
Aux herbes folles dans le temps qui passe.
Sur la terre battue restait gravé
Le pas pesant de l'homme au front, parti
Et l'âcre odeur du tabac transpirait
Des murs en torchis, du plafond noirci.
Il y avait dessus la cheminée,
Un enfant, sur une photo jaunie
Posée tout contre un crucifix cassé
Et d'un bouquet séché de buis béni.
Il y avait un vieux seau à charbon
A côté d'une vieille cuisinière,
Une chemise et un vieux pantalon
Sur un bahut recouvert de poussière.
Placé au fond, dans le coin le plus sombre,
Un lit ouvert à se perdre dedans
Et sur le mur comme une trace, une ombre,
Un vieux tableau décroché par le temps.
Il y avait sur la pierre àévier
Une cuvette, un savon noir dedans,
Un torchon sale, serviettes tachées,
Une lessive à faire, qui attend.
Il y avait un banc de renversé,
Une table aussi longue qu'un hiver
Et dessus, un verre tout ébréché
Et un journal qui parlait d'une guerre.
Et point de bruit, que le parfait silence
D'un passé proche en partie oublié.
Une âme envolée dans l'indifférence,
Le temps souvent efface les années.
Vite petit, repousse cette porte,
Pour ne pas que s'envole la mémoire
D'un siècle fait d'années longues et mortes
Qui ont forgées et forgent notre histoire.
Vite petit, referme cette porte
De cette maison sortie de l'oubli.
Ferme les volets, que te réconfortent,
Au fond de tes yeux, ces perles de pluie.
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DANIEL LAJEUNESSE
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maison peri

 

JOURNAL A REBOURS ... Extrait

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« Née d'une famille sans fortune, je n'avais appris aucun métier. Je savais grimper, siffler, courir, mais personne n'est venu me proposer une carrière d'écureuil, d'oiseau ou de biche. Le jour où la nécessité me mit une plume en main, et qu'en échange des pages que j'avais écrites on me donna un peu d'argent, je compris qu'il me faudrait chaque jour, lentement, docilement écrire, patiemment concilier le son et le nombre, me lever tôt par préférence, me coucher tard par devoir. Un jeune lecteur, une jeune lectrice n'ont pas besoin d'en savoir davantage sur un écrivain caché, casanier et sage, derrière son roman voluptueux.» 

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COLETTE

 

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colette16,

Colette

ELISA KA...Extrait

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Le vent a laissé derrière lui
une traîne de silence
la plage est un désert
même les mouettes se taisent
la mer retient ses embruns
comme on retient son souffle
pour ne pas l’ébruiter
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Le temps a suspendu son vol
aux battements de son coeur
et ses tympans ne vibrent plus
qu’au rythme de ses pulsions
Jamais il ne s'est senti aussi vivant
tout en n’étant plus là
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ELISA  KA
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yannick Bovay

Photographie Yannick Bovay

https://www.instagram.com/corsica_meia/

CARMEN PENN AR RUN...Extrait

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Le vent colporteur
amène tous les mystères
des champs traversés
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jusqu'au marteau de la porte
cognent les loups pourchassés
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rien ne frappe les consciences
amoureuses quand la tendresse
rapproche les corps - pourtant
l'esprit rayonne d'ample heure
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CARMEN PENNARUN
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Olja Radmanovic8,,

Photographie Olja Radmanovic

LES VRILLES DE LA VIGNE....Extrait

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"Cassantes, tenaces, les vrilles d'une vigne amère m'avaient liée, tandis que dans mon printemps je dormais d'un somme heureux et sans défiance. Mais j'ai rompu, d'un sursaut effrayé, tous ces fils tors qui déjà tenaient à ma chair, et j'ai fui... Quand la torpeur d'une nouvelle nuit de miel a pesé sur mes paupières, j'ai craint les vrilles de la vigne et j'ai jeté tout haut une plainte qui m'a révélé ma voix !..."
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COLETTE
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DIANA DI L'ALBA - A LINGUA CORSA

CHARLIE HEBDO...A GERBER !

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Charlie Hebdo... A gerber ! Il n'est pas nécessaire d'être " des bigots, des incultes , des hypocrites " - dixit Younès Ben Haddou dans sa tribune du Journal du Dimanche - pour être horrifiée devant une pareille " une "... Il y en a marre du fameux " esprit Charlie "...Il n'est pas question de haine dans mon propos, mais seulement d'HUMANITE et de solidarité envers des peuples qui ne cessent d'être victimes .... SCANDALEUX ET HONTEUX...!!! Désolée, mais ce torchon mérite la fermeture !!! La laicité et la liberté que revendique ce journal , puent ! Peut-être faudrait-il les condamner à aller déterrer les morts et porter secours aux blessés, aux sans-abris...Assurément, cela leur mettrait " du plomb " dans la tête ...!!!

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EMMILA

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charlie-hebdo-Turquie-





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