Que faire maintenant
de tous ces graffiti
des adieux encombrants des choses
des oiseaux des hasards
désormais interdits
dans cette cruauté d’horloge
et à l’enfant seul comme une île
- à son effroi & à sa soif -
quel sésame quel schibboleth
quelle chose apaisante et douce
quel bienveillant symbole
laisser
si l’on n’a plus que l’art
de questionner l’écho
de voler au reflet
ce qu’il sait du parfait
aux maisons envolées
le secret d’habiter
et à la nostalgie
la vérité d’ici
comme un vieux ciel dément
cherchant parmi ses bleus
celui vif et vital
perdu dans son fouillis d’oiseaux
dans son trouble passé d’orages
.
RAYMOND FARINA
.