...
il y a
ce temps immobile
mots qui se tressent parole qui s’éclaire
dans la gorge détranglée
et la chambre de roses au sourire secret
il y a des cendres
du feu perdu
bûches rentrées trop tôt
ma main les pèse
il y a le miel les anges
une fleur à ton nom
au jardin mon linceul
tu es belle
à mon vent dévêtue
il y a
aux heures de créance et de séparation
le ciel qui nous délivre
sa grâce douce en pleurs
et notre demeure ce miroir
tout entourée de pierres
un livre inachevable
jusqu’au bout du chemin dis-tu
là
où le désir serpente
il y a mon corps
massacré
ce soleil
...
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FRANCIS ROYO
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Oeuvre Peter Mitchev