La dure soif jusqu’aux affres des lampes éclatées sursaturées de sable et de gangrène
la flamboyance aux aboiements de la rage
la rougeoyance aux jappements de l’orage tandis que vocifèrent des rafales frénétiques de cloches déracinées surgissant des clartés anonymes
et le désert s’anime de lumières cathédrales en un festin de sel vénéneux
un bâillement de ténèbres déchouquées rompant la drivaillerie nocturne des fantômes maquillés de faux astres
la supercherie des soleils travestis de chiquetailles d’aube ou de mardigratures hachurées de crépuscules factices
scandale magma goudron pétrole monopole nécropole de pourritures hiéroglyphiques où s’en va la mort qui passe brutalement vite
sentochiures de graffiti aux zigzags mathématiques du trépas comme retailles répugnantes des malheurs vagabonds extravagants à rebondissements nauséabonds
nos rues nos ruelles nos pylônes nos boulevards nos maisons nos villes au pilon des barbaries pyromaniaques et macoutiâcres telles des déchirures ornementales de morgue enlugubrée de clafourailles sacrificielles à vapeurs de silence et de râles fatidiques
le définitif monte et remonte le calvaire du destin vers l’absolu concert du vide qui s’effondre dans un abîme d’immobilité.
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FRANKETIENNE
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Oeuvre Victor Hugo