Tu possèdes tes géographies intérieures
que tu sèmes pêle-mêle
lors de souterraines insomnies
sur une palette égorgée.
Marges blanches
d’où fuse un orchestre d’anges
les continents que tu façonnes
n’ont ni crépuscules ni nuits.
Ruelles d’exil
les arbres rougissent de leurs feuilles
et rêvent d’oiseaux d’avant la naissance
d’horloge sorcière
à ensevelir le temps.
Tu t’enrichis de jardins charnels
visibles sur fond de toile
hélant d’autres arbres
perdus sur l’axe de la durée.
Exploratrice de l’extrême
tu prends d’assaut l’infini.
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NOHAD SALAMEH
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Oeuvre Tejo Verstappen