Le temps, me dit-il, c’est le cœur…
Longue portée des mots, longue portée
du cœur ?... J’ai beau savoir aussi que le cœur ne
dit pas ses clôtures et n’avoue pas de fautes,
j’allais me répétant le temps : « le temps, me disait-
il, c’est le cœur »… L’oiseau communicatif des
mots appréhende l’espace, or voici que soudain,
sous sa voûte certaine, je me suis vue nue à même
la nudité du temps – vieux cœur à cœur tenace
compris par l’horizon.
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GABRIELLE ALTHEN
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