Paupières closes , les pensées s'entrechoquent en quête d'un
point de fuite .
Moins que l'absence et plus que le silence : la pensée invasive tue .
Sans résistance, la vague gourmande devient houle dévoreuse.
C'est le chaos dans la boite.
La nuit sanglote sur les herbes folles.
Le vent lève la mer et dénude la terre .
La nature s'affale , presque tout est horizontal ,
tel une ligne de battements de coeur à l'arrêt.
La vie hoquète sans bruit.
Il est minuit, le regard noir ne cherche plus, il est nu .
La mise à mort de la pensée destructrice s'applaudit .
La mer chante sa plus belle mélodie ,
le matin clair chemine doucement ,
le vent a chassé le sombre et peigné les longues herbes dorées.
L'espoir décimé renait....
Il fait jour....
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JOSIANE
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