A la proue du toit la hulotte,
De son œil accoutumé,
Voit l'aube assombrir la prise
Que la nuit lui livrait sans leurre.
Après l'écho écartelé,
L'arrachage des mûriers ;
L'oiseau dont seul le cœur transpire
Présage un cruel demi-jour,
Le ciel où s'embrase Corinthe.
L'un l'autre avons même souffrance
Et le vent est bien léger,
Le vent à tête de méduse,
Qu'à Martigues en peine d'enfance
J'avais pris pour un cri d'oiseau
Alertant la voûte cendreuse.
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RENE CHAR
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