Épuisée
Ne restent, au fond du puits, que des boues chahutées
Des pièces de monnaie qu’on a lancées pour se porter bonheur
L’anse d’un seau, brisée, le seau rouillé le souvenir
D’une colère
Et la lente fatigue de l’eau usée stagnant
Les pierres verdies de mousses la douleur légère
Des os
Le cri que tu lances vers le mur rond et qui te revient
Echo écho écho
Inchangé
Tu te penches
Nulle vérité, nue, ne sort
Et tu commences lentement à te haïr
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ALEXO XENIDIS
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