L’impatience a défait les fleurs
du jardin monte une douceur frileuse
des marais semblent aux portes
de la maison on perd ses cheveux
une robe d’été change de place
de laineux parfums envahissent la chambre
les signes se font rares tout est à craindre
du ciel à l’eau violente
en tombant les derniers fruits laissent
la voix des morts saisir nos mains.
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ANNE BIHAN
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Oeuvre Frédérick Childe Hassam