Quand aux vivants le cœur se rénove et la première
Amour éveille l’humain et le souvenir des âges d’or
Hölderlin
.
De tes îles en fleur aucune n'est perdue
quand toujours même dans l’abîme
la terre se tresse autour de l’errance
une côte sauve s’étend jusqu’au ciel
des mains à nouveau font fleurir l’olivier
pour renouer l’alliance des mots ouverts
où le temps rebâtit ses tentes de fidélité
dans le souffle du jour et le coeur de l’amour.