« Maisons abandonnées au bord de la mer
Des fenêtres aux yeux brisés.
Ecarquillés. Un vent.
à visage blanc qui traverse en filant pièce après pièce
dans la maison abandonnée, grince
dans les escaliers, touche de sa main figée
le miroir vide
De grandes maisons immobiles au bord de la mer.
Elles éclairent dans le noir
Comme les morts éclairent à travers nos visages
dans le sommeil
Quelqu’un tatônne
à travers des rêves troublés, rôde
à travers obscures de maisons abandonnées
au bord de la mer. »
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KNUT ODEGARD
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