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Je sortais quelquefois de la blessure
ouverte de la mer
telle la dernière minute de ton regard
vers les paroles invisibles
qu’on ne peut toucher du doigt
matière tambourinante des rêves
dont les notes sont de grandes cages
d’oiseaux
où toutes nos mémoires
sont sur la plus haute tige
dans le silence mal ponctué
la première porte qui s’ouvre
c’est ton corps
embué dans sa déclivité interminable.
...
le peu de temps qui nous reste
à lécher les songes
penche
dans la nuit des mots
avec rafales d’yeux entre les branches
la mer insuffle la peur
le peu de temps qui nous reste
à lécher les songes
penche
dans la nuit des mots
avec rafales d’yeux entre les branches
la mer insuffle la peur
de parler aux rames
parfois
tes yeux sont introuvables
de parler aux rames
parfois
tes yeux sont introuvables
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GEORGES CASTERA
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