Aubes d’espaces orientent la fenêtre inattendue
On saigne les parchemins des signes à décrypter
Les yeux futurs décoderont syllabes
ombres
vertiges
et le grain de blé aiguillera la main et ses visions
Des papyrus s’envolent mille siècles d’incertitudes
Que de sang a embrumé la clairvoyance de l’invisible !
Les firmaments craquellent sur le rivage
la mer errante lève la braise
et les portes s’ouvrent
La vie entre par toutes les fenêtres
Cortèges de manants maquillent le jour d’arc-en-ciel
Escadrons d’abeilles embrasent la dernière lumination
Qui marche dans le silence des siècles inventés ?
Perdus ?
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RIO DI MARIA
« Enigmes du seuil »éditions L’Arbre à Paroles
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Oeuvre Masao Yamamoto